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Le Wing Tsun 

 

Le Wing Tsun, appelé aussi Wing Chun.

La légende veut que cet art martial serait né en Chine il y a environ trois cents ans. Une none bouddhiste du nom de Ng Mui aurait créé ce système, et l'aurait enseigné à Yim Wing Chum. Il semblerait que la discipline aurait hérité du nom de son élève. 
Ce système aurait été créé pour combattre l'envahisseur Mandchous. C'est pour cela qu'elle mis au point un art martial accessible, et rapidement assimilable. Son objectif était de vaincre non pas par la force, mais par la fluidité, la souplesse et la rapidité. Dans cette optique, cet art martial devient rapidement accessible à tous. 

Le grand maître Ip Man ( le vrai :-) ) au mannequin de bois

Le Wing Tsun fût retransmis de générations en générations jusqu'au dernier grand maître YIP MAN ( Professeur de Bruce Lee ), qui lui même retransmettra son art à LEUNG TING peut avant sa mort. Leung Ting deviendra alors le père du Wing Tsun moderne. Il formera un grand nombre de professeurs à l'étranger, notamment en allemagne dans les années 75 où il se développera considérablement jusqu'a nos jours.

Il s'agit d'un style de combat rapproché à mains nues. Néanmoins, toutes les distances de combats sont enseignées : techniques de pieds, de genoux, de coudes, de poing, de saisies, de contrôles, de projections, de clés, etc… 

L'art du combat est enseigné sans qu'il soit nécessaire d'avoir une condition physique particulière, ni certaines qualités de taille, de poids ou force. Il est accessible à tout le monde, sans exceptions. 
De plus, le Wing Chun n'est pas « esthétique » au sens visuel, tel que le Kung Fu Shaolin. Il n'y a pas de grands effets artistiques. La pratique du Wing Chun peut déconcerter en ce qu'elle ne permet pas de marge d'appréciation visuelle large.
Là, relève l'intérêt de la discipline. Pour compenser cette déficience visuelle, le pratiquant développera notamment la perception tactile au niveau de ses mains et de ses avants-bras. Ce qui constitue un avantage, puisque la réactivité tactile est plus fine, et plus rapide que la réactivité visuelle.

Par ailleurs, un autre aspect du combat peut parfois poser problème. Il s'agit de la restitution des techniques acquises lors des entraînements dans un contexte de stress et d'urgence généré lors d'une attaque. Si l'on peut mémoriser des centaines de techniques, choisir la bonne en une fraction de seconde est plus difficile. 
Les programmes pédagogiques soigneusement élaborés par le Sifu David Couppey ont pour objectifs d'assimiler des concepts applicables dans toutes situations d'attaques. 
L'avantage est que le pratiquant va réagir instantanément et instinctivement dans n'importe quelle situation.

 

 

Ces concepts sont complémentaires à des principes importants, à savoir entre autres :

  • toujours avancer dès que la voie est libre ;
  • rester au contact si la voie n'est pas libre ;
  • céder intelligemment si la force de l'adversaire est supérieure ;
  • suivre l'adversaire, et fermer la distance si l'adversaire recule.
Le grand maître Ip man enseignant l'art du chi sao ( mains collantes ) à Bruce Lee

En outre, il n'y a pas de compétition de Wing Chun. Le style n'est pas un sport de combat, mais un art martial, un art de self-défense. Vous entendrez peut être ce style comme étant qualifié d'« agressif ». Ceci peut choquer les gens qui recherchent dans l'art martial une voie de développement personnel. Aussi, il est important de distinguer l'agressivité de la combativité.

Stopper une agression en attaquant dès que l'adversaire commence son attaque n'implique pas qu'il faille se charger de haine. Bloquer, dévier ou éviter l'attaque d'un agresseur ne suffit pas : de nouvelles attaques peuvent s'enchaîner encore.

Or, il faut savoir que plus cela dure, plus on court le risque de se blesser. 
C'est pourquoi on cherchera à stopper l'agression tout de suite, par une contre-attaque afin de décourager l'adversaire. En effet ; le Wing Chun devient dès lors un outil merveilleux permettant d'approfondir la connaissance de soi, de développer ses capacités physiques, d'élargir sa conscience. Ainsi, le pratiquant optimise ses réflexes tactiles, mais aussi visuels. Son potentiel est maximisé, ceci dans le respect de son propre rythme de travail. Aucun effet artistique n'est recherché, le but étant de s'adapter à toute situation avec avantage. Enfin le fait de se servir de la force de son adversaire contre lui n'est plus une théorie. Chacun peut découvrir au fur et à mesure une philosophie martiale influencée entre autre par le taoïsme et le confucianisme.

 

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